Est-ce que je m’évanouis ou est-ce que je meurs? [PV Asuta Kurochi]

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Un cauchemars, ma vie commençait vaguement à ressembler à un cauchemars. Il y avait le simple fait d'être ici, celui de ne pas pouvoir dire à celle que j'aime qui je suis, sans oublier tous les gens avec lesquels je m'étais lié d'amitié et qui allaient certainement m'en vouloir de leur avoir menti. En plus, je ne pouvais pas me défouler. Je ne pouvais pas chanter au risque que ma voix soit reconnue par un quelconque fan de groupes amateurs, je ne pouvais pas faire de sport parce que j'étais encore malade, je ne pouvais rien faire. Il devait être 14 heures, nous étions mercredi et j'avais décidé de profiter de l'absence de professeurs et d'élèves sur le toit de l'école pour chanter à m'en casser la voix. J'avais chanté pendant des heures... Peu être pas des heures mais quand même assez longtemps pour suer. J'avais donc bu un peu de la bouteille d'eau que j'avais emmené et m'étais essuyé le visage avec un mouchoir en tissus. j'avais rattaché mes cheveux en une queue de cheval avec quelques pinces à cheveux sur le cotés. Une fois que je fus épuisée, j'emprunta les escaliers. Je pensa que ce n'était que de la fatigue et me dirigea vers le hall mais bien vite, je me rendis compte que cela n'allait pas. Non, pas du tout. J'étais encore malade, et je ne devais pas en faire autant pourtant je n'avais pas écouté les conseils des médecins. Je les détestait! Je les haïssais jusqu'au plus profond de mon être. Ceux qui m'avaient empêchés de voir le dernier sourire de ma mère. La blouse blanche ne m'évoquait que du dégoût. Je crachais dessus en rêve! Mais là, j'aurai bien eu besoin d'un médecin. Je me tins au mur pour ne pas tomber et commença a errer. La providence! A une vingtaine de pas de moi se trouvait l'infirmerie... Plus qu'une dizaine... J’avance en tremblant. Lorsque je parvins à la porte, j'utilisa toutes les forces qu'il me restait pour toquer. Lorsque la porte s'ouvrit, je vis à peine le visage de l'infirmier que je me sentais tomber. Est-ce que je m’évanouis ou est-ce que je meurs? Est-ce que je vais me réveiller? Je crois que je m'évanouis mais si je meurs, au moins se sera après avoir fait ce que j'aime! Non, tout compte fait je m'évanouis bel et bien.

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La journée était plutôt calme, rien de particulier ne se passait à l'infirmerie, quelques petits bobos tout au plus mais rien de très passionnant ou de choses à faire en particulier, c'est pour ça que Asuta somnolai un eu, assis sur sa chaise, il fallait qu'il en parle au Directeur ou la directrice parce cette chaise était loin d'être confortable que ce soit aussi bien pour le dos que pour le fessier, cela faisait à peine une semaine qu'il était là et il ne pouvait rester plus de deux heures sur cette chaise sans ressentir un mal de dos qui le forçait à se relever pendant au moins dix minutes, voir de s'allonger sur un des lits pour reposer son dos et ses articulations, Asuta était pourtant loin d'être un homme qui se plaint mais là, c'était vraiment trop pour lui, Asuta entendit peu après un bruit à la porte, ce qui le tira un peu de sa somnolence, il alla vers la porte et l'ouvrit et c'est à cet instant que quelqu'un tomba devant lui, visiblement inconscient, Asuta tira la jeune personne jusqu'au lit le plus proche et le dosa dessus, il alla vite cherche le thermomètre pour voir si la jeune fille n'avait pas de fièvre

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"inconscience : perte de connaissance durable ou momentanée." disait le dictionnaire. Personnellement, j'étais bel et bien inconsciente à ce moment là, un éléphant aurait pu tomber du ciel à cet instant, je n'aurai rien entendu ni rien vu. C'était fréquent, j'étais une malade après tout! J'avais la santé fragile et ce depuis l'enfance. Les médecins avaient beau essayer de me remettre sur pied, cela ne marchait pas. De toute manière, je les trouvais idiots! Je les détestais! Pas que je leur reprochais le décès de ma mère, je sais bien que tout le monde meurt un jour et que les meilleurs ont la fâcheuse habitude de partir en premier, mais je leur reprochait de m'avoir empêché de voir son dernier sourire. J'avais ignoré le décès de ma mère pendant des mois, j'avais raté son enterrement, je n'avais appris qu'elle n'était plus qu'en sortant de l'hôpital. Je m'étais alors mise à détester les médecins. Ce jour là, pourtant, j'avais besoin d'un médecin alors mieux valait que j'arrête un instant de les haïr. J'étais tombée juste après avoir toqué à la porte de l'infirmerie et le nouvel infirmier m'avait allongée sur un des lits. Je n'aimais pas l'infirmerie, c'était le genre de lieu avec cette atmosphère et cette odeur qui me dégoûtait. L'odeur du propre, du désinfectant. Beurk! Un moment avait passé avant que, comme à chaque fois, je reprenne conscience. Peu être moins d'une dizaine de minute, je n'avais pas l'heure de toute manière. J'avais ouvert doucement un oeil puis l'autre, tout doucement. La lumière m’éblouis. Je me demanda où j'étais puis me rappela que j'étais tombée dans les pommes. Il y avait quelqu'un dans la pièce. Des cheveux noirs, une blouse blanche... Une blouse blanche! Cela faisait partie des choses qui me donnaient des envies meurtrières. A chaque fois que je voyais un médecin, je m'emportais et je n'étais jamais très gentille. Je me redressa et observa la pièce.
"Ça a encore recommencé..." Chuchotais-je.

» Asuta Kurochi, l'infirmier