Alors? On sèche? ~

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Rappel du premier message :

Si il y avait un cours que je ne pouvais pas supporter c'était celui de français, je m'y ennuyais toujours à mourir, avec tout les livres que j'avais lu et tout ce que j'écrivais, j'avais appris assez de choses pour me permettre de le rater. Ce pendant ce n'était pas celui-ci que je séchais aujourd'hui mais bien celui de mathématique, c'était le premier cours de l'après-midi et ce matin il m'était arrivé une tuile: si bien que mon secret avait faillit être découvert. Je ne me sentais pas très bien et j'avais besoin de calme pour mettre les idées au clair, ce qu'il me fallait c'était la solitude et le calme. J'avais dit à mes amies de ne pas m'attendre après le déjeuner et j'en avais profité pour ne pas aller en classe. J'étais monté sur le toit avant que les cours ne commencent et m'étais installé sur un banc, j'avais posé mon cartable à coté de moi et en avait sorti un carnet sur lequel je me mis à dessiner. Il faisait un peu frais mais le ciel était bleu, ce matin j'avais choisi mes vêtements au hasard: un pull rayé noir et turquoise et une jupe en jeans avec un collant noir et des bottes,je n'avais pas eu le temps de me changer de la journée. Quand l'inspiration commença à me manquer, je regarda ma montre dorée: le cours avait commencé depuis 10 minutes et Yui et Saki devaient se demander où j'étais passée, peu être se doutaient elles que je séchais! Je rangea le carnet, si quelqu'un venait et voyait mon dessin, cela me gênerais un peu. Le temps me semblait bien long, je détacha mes cheveux et pencha la tête, regardant les quelques nuages blancs s'en aller discrètement. Passer l'après-midi à rêvasser n'aurait pas été du luxe, mon autre moi, expression signifiant ici: le vrai moi que je fais passer pour mon frère quand je revêt mon déguisement, le faisait souvent. Ma vie commençais à me manquer et ce déguisement ne faisait que m'encombrer! Si je n'étais pas forcé de le porter je ne m’inquiéterais pas de blesser Yui. Quelle histoire, une histoire sans fin qui commençais à me lasser. Si seulement je pouvais refermer le livre et oublier ce cauchemard.

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Trop aimable. Et dire que moi, pendant ce temps, je mentais à mon entourage tout en entier. Elle, elle avait l'air d'une personne franche qui disait toujours la vérité. Est-ce que je suis un monstre? Cette pensée me traversa l'esprit mais je la chassa à grand coup de balai. Confiance ne soit, en toutes circonstances! Je devais croire en moi avant de pouvoir croire en les autres. Je devais faire preuve de courage et affronter ce monde qui ne semblait pas fait pour moi. Si je commençais à me blâmer moi même, jamais je ne pourrais avancer vers le retour à la normale. J'avais à nouveau allongé mes jambes et avait repousser ma tête pour observer le ciel d'un bleu tacheté d'un blanc parfais. Sans mettre une fois l'oeil sur la feuille, je dessina d'un coup de crayon vif les nuages que je voyais avancer. En suite, j'avais plié mes jambes à nouveau et avait observé mon oeuvre. Le ciel, si bleu, si pur, les oiseaux en avait du bol! Pas besoin de mentir pour eux. Il y avait quelques minutes, Tohru m'avait suggérer de dresser un portait de la personne qui m'est chère et de lui l'offrir mais je l'avais un peu ignoré. C'est à ce moment que je lui répondis:
"Ton idée est vraiment merveilleuse! C'est ce que je vais faire."
Sur un sourire, je commença à tracer les premiers traits d'un visage. Soudain ma mine se craqua, mon crayon alla tracer de lui même un trait plus qu'irrégulier, je le lâcha et le ramassa une fois qu'il fut tombé. Je m'attela à gommer les traits tracés par le crayon dans sa chute avant de le tailler et de me remettre à l'ouvrage mais je ne parvins pas à mon but. Je commença à m’énerver. Sans doute quelque chose brouillait mon esprit. Je ferma le carnet d'un geste rapide comme l'éclair puis je demanda à Tohru:
"Dit... Cela te dérange si je chante une chanson? J'ai besoin de faire le vide dans ma tête..."

Ma nouvelle amie avait hésiter à faire ce que je lui avais proposé. J'avais eu peur qu'elle se dise que je ne m'occupais de ce qui ne me regarde pas, cependant, après quelques instants, elle se mit à dessiner une personne, vu son expression, cette personne lui était vraiment chère. Ce ne devait pas être une personne a qui on ne pouvais pas faire confiance, j'en étais sûre. Je sentis Asami se lever puis se rasseoir avant de d'effacer. Je sentais, je ne sais comment, qu'elle s'énervait. Je me demandai bien pourquoi, surement n'arrivai-t-elle pas à dessiner. Et sans que je comprenne pourquoi, elle referma son carnet d'un geste très rapide. Son geste m'étonna, j'avais cru qu'elle aimait dessiner et donc qu'elle prendrait son temps pour dessiner la personne qui lui été chère. Mais il semblerait que je me sois trompée. Cela me fis penser à Kyo, lui qui s'énervait si facilement. Mais en même temps, il est si sensible... En repensant à celui que j'avais du quitter, j'eux les larmes aux bords des yeux. La voix d'Asami me sortit des mes pensées, je chassa très vite mes larmes, mes ami(e)s n'auraient pas voulu que je pleure pour ça et lui répondit:
"Non, cela ne me dérange pas du tout, je t'en prie. Si..si tu préfères être seule pour chanter, dis-le moi, je ne veux pas te déranger..."
Je n'ai jamais aimé déranger les gens, même si je les connaissais beaucoup. Je tournai la tête vers le grillage m'attendant à entendre Asami me dire qu'elle préférait être seule. Mes larmes revinrent brusquement. Etait-ce parce que j'avais peur qu'Asami me demande de partir ou bien à cause du manque de ceux que j'aimais? Je ne savais plus vraiment où donner de la tête.

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"Non, cela ne me dérange pas du tout, je t'en prie. Si..si tu préfères être seule pour chanter, dis-le moi, je ne veux pas te déranger..."
Non, ce n'était pas ce que j'avais voulu dire. J'avais juste besoin de me calmer, de sortir de ma tête toutes ces bêtises, de faire le vide dans mon esprit pour pouvoir dessiner en suite. Ma tête, trop occupée à penser à autre chose, ne se souciait pas du crayon que tenais ma main! A ce rythme là je n'y parviendrai jamais!Pour me faire sortir tout cela de la tête, rien de tel qu'un chanson de Renkinjutsu-shi. Je devais en choisir une où mon ton de voix n'était pas trop grâve pour qu'on ne se doute pas de mon identité. Et une pas trop connue, une qu'on a pas trop chanté en publique, on ne sait jamais. Je réfléchis tout en me levant.
"Non, je préfère que tu restes."
Je choisis ma chanson: "Sora no Shita Daichi no Ue". A Cappella, cela ne devrait pas être si compliqué que cela... Je fixa les nuages avec un regard vague et me mit à chanter.
"Hikari no naka mezameru
Aoi sora ga hi no garu
Natsukashisa wa mune no doko ka
Toki wo wasure mitsumeta
Yorokobi ni wa hohoemi
Kanashimi ni wa namida wo
Awa tadashiku sugosu hi ni ga
Atari mae ni natteta..."
J'eu l'impression d'entendre l'accompagnement musical. Mes yeux se fermèrent.
"Kisetsu no kaze ga kodachi no mukete
Umi wo watari watashi he to fuku..."
J'étais complètement entraîné par la musique que seul moi-même était capable d'entendre.
"Miagereba itsumo yume wa
Kagayaki wo mashite
Ashi goto ni yori sou no wa
Omoide no hana
Dare mo hitori de wa nai to
Shinjirareru no wa
Subete kono sora no shita de
Tsuzuiteru kara..."
Nostalgique de cette époque pleine de joie, une larme coula sur ma joue. J'affichais un sourire béa.
"Me wo tojire wa kanjiru
Nami no otoya komore ni
Doko ni ite mo donna toki wa
Muna no marete iru koto..."

Asamie m'avait dit qu'elle prefèrait que je reste avant de se lever. J'avais hoché la tête malgré le fait que je savais qu'elle ne me regardait pas. Je dois dire que cela m'avait étonnée qu'elle préfère que je reste. La plupart des personnes préfèrent être seules pour chanter car elles sont plus tranquilles mais pas elle. Doucement, elle se mit à chanter. C'était une chanson que j'avais entendu une fois du moins, il me semblait l'avoir déjà entendu. Je fermai les yeux quelques instants, complètement apaisée par la voix de la jeune fille. Je songea aussi à ma mère qui m'avait souvent chantée des chansons afin que je m'endorme plus vite. Leurs voix étaient différentes mais elles étaient magnifiques toutes les deux. J'ouvris les yeux et me leva à mon tour. Je m'approcha du grillage, il n'y avait toujours personne, les cours ne devaient toujours pas être finis. Je me rendis compte que mon vertige s'estompait avec la voix d'Asami, c'était plutôt étrange. Cela ne m'était jamais arrivé auparavant. Je me retournai vers la jeune fille et aperçu une larme qui coulait sur sa joue mais elle avait un sourire béat sur le visage. A son expression, je compris mieux pourquoi elle chantait. C'était comme si elle faisait un "vide" dans son esprit, ce qui lui permettait de se calmer et de se souvenir des moments heureux qu'elle avait vécus. Je souris de la voir ainsi. Elle semblait tellement heureuse que je n'osais plus faire de bruits et bouger. J'attendis donc tranquillement à ma place qu'elle finisse sa chanson.

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"Tachido marenai mainichi no naka
Kokoro dake wa nakushitaku nai..."
C'était amusant, à quel point ma propre voix parvenait à m'apaiser.
"Miagereba itsumo yume wa
Tooku naru keredo
Furi ukeba itsu no nani ka
Ikusen no hana
Daremo hitori de wa nai to
Shinjirareru no wa
Subete kono daichi no ue
Tsuzuiteru kara."
Mes yeux s'ouvrirent doucement sur le soleil qui brillait au milieu d'un petit cortège de nuages. Le spectacle pourtant anodin me sembla le plus beau au monde. Ma tête était à présent vide, si on tapait dessus, cela sonnerait probablement creux! Je me sentais terriblement mieux. Je fis deux pas en arrière et alla reposer mes fesses sur le banc. Je souriais en écrasant une larme.
"Je me sens nettement mieux maintenant."
Je sortis la montre en argent de ma poche et regarda l'heure. Il me restait pas mal de temps avant la fin du cours que je séchais. Je demanda à Tohru:
"Comment tu m'as trouvée? Je ne suis pas aussi douée que mon frère mais bon..."
J'eu un rire nerveux, signe de gêne. Puis, je reposa mon carnet de croquis sur mes genou, comme pour dire "je vais m'y remettre maintenant!" et en effet, j'allais m'y remettre avec toute mon énergie! J'étais chargée à bloc et c'était le moment idéal pour commencer ce dessin... Que je peindrais à mon prochain retour à la maison. En suite je le mettrais dans une enveloppe et j'irai, en Asami, le donner à Yui. Je n'oserai jamais le lui donner dans ma véritable apparence! Je n'aurai jamais le cran!

Je n'avais toujours pas bougé! Quelques instant après, Asami finit sa chanson, elle ouvrit les yeux avant de reculer et de s'asseoir de nouveau. Elle sourit tout en écrasant une larme disant qu'elle se sentait mieux. Ce qui me fit sourire, du moment qu'elle allait mieux, c'était tout ce qui comptait vraiment. Je la vis regardé l'heure avant de me demander comment je l'avais trouvée. Et elle ajouta qu'elle n'était pas aussi douée que son frère. Je n'avais bien sur jamais entendu son frère mais déjà, elle, elle chantait magnifiquement bien alors son frère, je n'imaginais même pas comme il devait chanter. Je lui souris et lui répondis:

"Tu chantes magnifiquement bien Asami!! Tu es vraiment super douée, j'aimerai avoir autant de talent que toi!! J'ai du mal à croire que tu dise que ton frère chante mieux que toi... Enfin, je ne l'ai jamais entendu mais, je vois difficilement quelqu'un faire mieux..."

Je la vis alors reprendre son carnet et se remettre à dessiner. J'étais heureuse qu'elle s'y remette! La personne dont elle parlait avait de la chance de l'avoir. Même si Asami lui a menti je suis spure que c'était pour son bien et non pour lui faire du mal, la preuvre, elle s'en voulait et avait peur de sa réaction. Je me rendis compte que je n'avais toujours pas bougé, je me retrounai donc. Le paysage était vraiment beau. On arrivait à voir la ville est ses environs, les collines au-loin, le lac avec un reflet du soleil qui eblouissait. J'entendais le crayon d'Asami, tout ce qui m'entourait avait un effet apaisant.

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Le compliment semblait tomber dans l'oreille d'un sourd, je ne l'avais pas entendu car trop occupé à griffonner sur une des feuilles de papier à grain de mon carnet de croquis. Le dessin prenait forme, d'abord de simples formes géométriques dont les traits finissaient pas s'affiner pour ressembler à un visage. Un visage d'enfant aux yeux innocents, on ne pouvait alors pas encore déterminer si il s'agissait d'un garçon ou d'une fille, les traits étant très neutre. Cela m'arrangeait bien. J'étais des plus concentrée, jamais je n'avais fait mieux à ce niveau là. Quelque chose semblait m'entraîner. Je faisais preuve d'une volonté inébranlable. Cela faisait parti des traits de mon caractère. Car un jour, je m'étais promis de ne plus jamais rester sur un échec, je pensais que ma mère perdrait son sourire si je ne continuais pas de vivre et de persévérer. On m'avait souvent dit, lorsque j'exposais ma façon de penser, que j'étais ridicule! Que Trisha Elric était décédée et que de la où elle était elle ne pouvait pas sourire. Alors je m'enfermais dans ma petite bulle et je faisais comme si j'avais disparu. Je regarda ma montre, la sonnerie allait bientôt retentir, je ne savais toujours pas si j'allais assister au prochain cours ou continuer de sécher. Le visage était terminé et il ne me restait que les cheveux à faire, j'avais déjà commencé la frange. je montra le visage souriant à Tohru et lui demanda:
"Qu'en penses-tu? Ce n'est pas terminé et il faudra encore que je fasse la couleur mais je trouve cela plutôt réussit."

Je mettais retourner pour regarder Asami. Son regard sérieux, tellement concentré sur sa tache. Elle semblait poussée par une volonté infaillible. Elle semblait complètement dans sa bulle, son monde à elle. J'étais heureuse de voir qu'elle se donnait à fond sur son dessin. Là, je la vis relever la tête, me montrer son dessin et me demander mon avis, disant qu'il fallait encore qu'elle mette de la couleur mais qu'elle trouvait cela plutôt réussit. Je me rapprochais étant donné que j'étais assez loin afin de mieux voir le dessin. C'était un visage souriant, je n'arrivais à pas distinguer s'il s'agissait d'un garçon ou d'une fille mais vu le coup de crayon qu'Asami avait, c'était sans doute fait exprès. Les yeux sur le visage avaient quelque chose d'innocent, c'était mignon. Asami avait commencé la frange mais elle-ci n'était pas complètement finie pourtant, le dessin était vraiment superbe. Je la regarda en lui répondant:
"Il est vraiment superbe! Tu as beaucoup de talents! Tu es douée pour les matières artistiques, n'est-ce pas?"
J'étais vraiment impressionnée par son dessin, cela me fit penser à Isuzu qui, elle aussi, aimait dessiner. Je souris à Asami espérant ainsi l'encourager à continuer. Je me rendis compte que j'avais de nouveau la tête qui tournait. Il valait peut-être mieux que je m'assois. N'osant pas me mettre à côté d'Asami pour ne pas la déranger, je m'assis par terre. Heureusement, ce n'était pas sale ni mouillée.

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"Doué" avait toujours été un bien grand mot pour moi, il ne faisait que quatre lettre, se prononçait facilement mais ne voulait rien dire si on ne le pensait pas vraiment. Etre doué, était-ce juste l’équivalent "d'avoir du talent" ou plutôt de "travailler dur pour obtenir ce que l'on veux". J'avais interrogé le dictionnaire, un jour, pour m'en assurer. La réponse n'avait pas été très claire pour l'enfant de 8 ans que j'étais à cette époque: "doué: adj. favorisé par la nature, ayant des dons" puis, avec le temps, j'avais fini par comprendre qu'être doué ne signifiait que simplement: avoir reçu ce petit quelque chose en plus de la nature sans avoir à le demander. On pouvait être doué sans le vouloir, et j'avais vu nombre de gens qui étaient doués pour des choses et qui ne savaient les apprécier. Moi, j'aimais mon don pour les matières artistiques comme le chant et le dessin, mais surtout le dessin! Je n'étais pas un grand bagarreur et je devais avouer que si j'avais appris à me battre c'était parce que, petit, on me piquait mon goûter dans la cour de l'école. J'étais de ceux qui étaient toujours ailleurs, dans leur petit monde, pas dans celui où tout le monde vit. Je trouvais cela merveilleux d'avoir mon monde à moi. Lorsque Tohru m'avait dit que j'avais du talent et m'avait demandé si j'étais doué pour les matière artistique, je lui avait répondu:
"Oui, sans doute."
Car pas très sur d'être vraiment doué et de ne pas m'être contenté de travailler comme un dingue pour en arriver là. Les gens préférait toujours dire qu'ils avaient durement travaillés car c'était plus valorisant, cela leur donnait l'air d'être des battants. Moi, je ne pouvais pas me cacher que je n'avais pas travaillé tant que cela, alors mieux valait ne pas me mentir à moi même. J'observa le dessin longuement avant de fermer le carnet de croquis et de lacer un regard vague vers les nuages légers, légers, qui flottaient dans le ciel bleu:
"Il faudra bien que je finisse par retourner en cours... Mais je n'ai pas envie de subir les interrogations des autres élèves..."
Pensais-je à voix haute.

Asami ne semblait pas d'accord ou pas sure d'elle ou alors c'est qu'elle essayait de rester modeste. elle regarda son dessin avant de le refermer et de regarder les nuages. Elle pensa à voix haute, se disant qu'il faudrait qu'elle retourne en cours mais qu'elle n'avais pas envie de subir les interrogations des autres. Sa dernières phrase me rappela des souvenirs. Le jour où j'avais appris la mort de ma mère... Je m'étais enfuie en courant de la classe afin d'aller la voir. Je n'étais pas aller en cours pendant un moment, son absence était insupportable. Je ne voulais pas retourner en cours, je ne voulais pas que l'on me demande ce qui s'était passé. Mais tôt ou tard, il faut y retourner. Des larmes perlèrent aux bords de mes yeux. Je les essuya doucement mais rapidement pour ne pas qu'Asami me demande ce qui se passait. Je sentis ma tête tourner, non, je ne devais pas ù'évanouir ni rien, je devais rester debout comme je l'avais promis à ma mère. Cette promesse de finir mes études, de toujoursfaire de mon mieux. Non, je ne devais pas me laisser aller. Je me rendis compte que je ne devais peut-être pas répondre à Asami, étant donné qu'elle semblait complètement dans ses pensées, lui répondre la dérangerait. J'hésitais... Plus j'hésitais moins bien, je me sentais. Je me sentis devenir rouge. Pourquoi devenais-je rouge. Je voyais trouble, toutes les lignes censées être droites devenaient des courbes. Asami, que je continuais de regarder devint flou. Je me sentis tomber. Et ce fut le trou noir. Maman. Elle était là, elle vient me dire au revoir. Non, je devais lui courir après, elle ne doit pas partir, si elle part, elle..elle ne reviendra pas. Elle aur acet accident non, je ne veux pas Ne pars pas! Kyo, dis-lui! Kyo... Non, ne t'en vas pas toi non plus! Je t'en prie, réponds-moi, parle-moi! Ne t'éloigne pas de moi, s'il te plait... Je suis seule, pourquoi? Que se passe-t-il? Est-ce un rêve? ou la réalité? Etais-je en train de perdre la tête?

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Mes pensées m'emprisonnaient. Jusqu'au moment précis où j'ai entendu ce bruit, celui d'un choc brutal, j'ai alors cligné trois fois des yeux. Tohru! Ma camarade venait de s’évanouir, elle était rouge, elle devait avoir de la fièvre, je connaissais sa situation pour l'avoir vécue. Je m'étais levé brusquement pour m'agenouiller à terre, juste à sa hauteur. Posant ma main sur son front, j'avais constaté qu'elle avait vraiment de la fièvre, son front était brûlant. Il fallait que j'aille trouver l'infirmier, mais c'était impossible! Je ne pouvais pas la laisser seule. J'allais devoir me débrouiller avec mes quelques connaissances. J'étais souvent malade alors je connaissais quelques trucs mais je ne pourrais pas la soigner seule. Gros problème... J'essaya:
"Tohru! Tohru, tu m'entends?"
Je ne savais pas vraiment si elle était consciente ou non, c'était le meilleur moyen de vérifier! Je n'attendis pas de réponse et me précipita vers mon sac à dos, que j'avais emmené... Par chance! Je chercha, chercha, chercha et fini par trouver: une bouteille d'eau et... Il me fallait quelque chose pour faire une compresse... Vite! Très vite! Je continua de fouiller le sac, ça! Ça ira parfaitement. Je me saisi d'un tissus trouvé dans la poche avant de mon cartable, sans même me rendre compte que ce carré de tissus n'étais autre que le mouchoir en tissus que ma mère m'avait offert, il était brodé d'un "E" qui signifiait "Edward" bien entendu. J'ouvris la bouteille et versa l'eau sur le mouchoir bien plié puis le posa sur le front de Tohru dans le but de calmer la fièvre. Je commençais à douter de ma réussite.

je ne voyais que du noir, puis il y eu un flash puis, j'entendis une voix.. Celle de ma mère qui me disait qu'elle s'en allait. Je me souvienx c'était le jour ou elle est morte.. Ou elle est morte. Non, je devais l'en empêcher. Je me vis en train de lui courir après, en vain, je me vis essayer de la retenir. Puis, plus rien, le noir a nouveau. J'avais l'impression que je me repassais les événements qui m'avaient le plus marquée. Pourquoi maintenant, pourquoi ici? Je devais délirer? Puis, je vis Kyo, Kyo qui lui aussi s'eloignait de moi, me disant qu'on ne pouvait être ensemble, me disant qu'il avait tue sa mère, laisse mourir la mienne et donc que j'allai mourir si je restais a ses cotes. Non, il ne m'avait jamais dis ca! Ce n'était pas vrai... Je songea a mes amies, je vis Arisa au sol recouverte de sang après avoir ete tabassee a mort! Saki que l'on faisait brûler comme avant parce qu'on la prenait pour une sorcière. Je voulais hurler mais je n'y parvenais pas! Je ne sentais plus mon corps comme..comme lorsque la falaise s'était ecroulee sous mes pieds, que j'etais tombée et m'étais cognée violemment la tête. J'avais chaud, mais je ne sentais plus vraiment mon corps. J'entendis une voix, une voix qui m'appelait, me demandant si je l'entendais. A qui appartenait cette voix? Ah oui, elle doit provenir d'Asami. C'est étrange, elle me semble plus grave que tout a l'heure. Est-ce normal? Serai-je en train de perdre la tête? Je voualais lui répondre mais je n'y arrivais pas, je n'arrivai pas non plus a bouger mes membres pour lui montrer que je l'entendais. J'avais l'impression que mon corps était une pierre. J'avais chaud puis frois puis de nouveau chaud puis de nouveau froid. On m'avais souvent dis que si je tombais malade c'est que je me surmenais de trop. Pourtant, je n'avais rien fait cette fois. Je vis une sorte de flash avant de sombrer complètement.

» Alors la vous êtes obliger de rire !